Guide complet pour débutants avec commandes
Introduction :
- Pourquoi Ubuntu ? Souligner les avantages d’Ubuntu (gratuit, open-source, sécurisé, communauté active).
- Qu’est-ce qu’un VPS/serveur dédié ? Expliquer clairement la différence entre les deux.
- Objectif de l’article : Indiquer que cet article guidera le lecteur étape par étape pour installer Ubuntu sur son propre serveur.
Contenu détaillé :
Prérequis :
- Un compte VPS/serveur dédié : Indiquer les fournisseurs populaires (Lws, Cloudways, Siteground, etc.).
- Accès SSH : Découvrez en bas de cet article comment se connecter en SSH.
- Connaissances de base en Linux
Étape 1 : Choix de la version d’Ubuntu
- Versions LTS (Long Term Support) : Versions LTS pour leur stabilité et les mises à jour à long terme.
- Nouvelles versions : Dernières versions pour ceux qui souhaitent les dernières fonctionnalités.
Étape 2 : Téléchargement de l’image ISO
- Site officiel d’Ubuntu : Cliquez ici .
- Vérification de l’intégrité :
Pourquoi vérifier l’intégrité de votre ISO ?
Une image ISO corrompue peut mener à des problèmes d’installation, des erreurs de système ou même empêcher le démarrage de votre système. Il est donc crucial de s’assurer que le fichier que vous avez téléchargé est intact avant de l’utiliser.
Comment procéder ?
Les éditeurs de distributions Linux, comme Ubuntu, fournissent des sommes de contrôle (hash) pour chaque image ISO. Ces sommes de contrôle sont des empreintes numériques uniques qui permettent de vérifier l’intégrité du fichier.
Méthode la plus courante :
- Télécharger la somme de contrôle: Sur la page de téléchargement de l’ISO, vous trouverez généralement un fichier texte (souvent au format .txt ou .md5) contenant les sommes de contrôle SHA-256, SHA-1 et MD5 de l’image.
- Calculer la somme de contrôle de votre ISO:
- Ouvrir un terminal: Sur la plupart des systèmes d’exploitation, vous pouvez ouvrir un terminal en appuyant sur les touches Ctrl+Alt+T.
- Naviguer jusqu’au répertoire de votre ISO: Utilisez la commande
cd
pour accéder au dossier où vous avez enregistré l’image ISO. Par exemple :Bashcd Téléchargements
- Calculer la somme de contrôle: Exécutez la commande suivante, en remplaçant
ubuntu-22.04.1-desktop-amd64.iso
par le nom exact de votre fichier :Bashsha256sum ubuntu-22.04.1-desktop-amd64.iso
Vous pouvez également utiliser les commandes
sha1sum
oumd5sum
pour calculer les autres types de sommes de contrôle.
- Comparer les résultats: Comparez la valeur obtenue avec celle indiquée sur le site officiel. Si les deux valeurs sont identiques, votre image ISO est intacte.
Exemple :
Si la somme de contrôle SHA-256 indiquée sur le site officiel est :
d8478e1b46026c9c78144f7fa1547d16fa213876585d850fec04b9dc02ab71cd
Et que la commande
sha256sum
vous retourne la même valeur, alors votre ISO est valide.Pourquoi SHA-256 est-il préféré ?
SHA-256 est actuellement l’algorithme de hachage le plus sécurisé et le plus largement utilisé. Il est donc recommandé de privilégier cette somme de contrôle pour vérifier l’intégrité de vos fichiers.
Conseils supplémentaires :
- Vérifiez toujours l’intégrité de vos téléchargements, surtout pour des fichiers importants comme les images ISO de systèmes d’exploitation.
- Utilisez un gestionnaire de téléchargements qui peut vérifier l’intégrité des fichiers à la volée.
- Si vous rencontrez des problèmes, réessayez le téléchargement ou contactez le support de la distribution.
En suivant ces étapes simples, vous vous assurerez d’avoir une installation propre et sans problème.
Étape 3 : Installation
- Mode texte ou graphique :
Mode texte vs. mode graphique lors de l’installation d’Ubuntu : lequel choisir ?
Lors de l’installation d’Ubuntu sur un serveur, vous avez généralement le choix entre deux modes : le mode texte et le mode graphique. Chacun présente ses avantages et inconvénients, et le choix dépendra de vos besoins et de votre niveau d’expertise.
Mode texte
- Description: L’installation se fait entièrement via une interface en ligne de commande. Vous interagissez avec le système en tapant des commandes.
- Avantages:
- Plus de contrôle: Vous avez un contrôle précis sur chaque étape de l’installation.
- Plus rapide: L’installation en mode texte est souvent plus rapide, car elle ne nécessite pas de charger une interface graphique.
- Idéal pour les serveurs sans interface graphique: Si vous n’avez pas besoin d’une interface graphique sur votre serveur (par exemple, pour un serveur web ou un serveur de base de données), le mode texte est suffisant.
- Inconvénients:
- Nécessite des connaissances en ligne de commande: Il faut connaître les bases des commandes Linux pour naviguer dans le système et effectuer les configurations.
- Moins intuitif: L’interface en ligne de commande peut être moins intuitive pour les débutants.
Mode graphique
- Description: L’installation se fait via une interface graphique, avec des menus et des boutons.
- Avantages:
- Plus intuitif: L’interface graphique est plus facile à comprendre pour les débutants.
- Plus visuel: Vous pouvez voir les changements en temps réel.
- Inconvénients:
- Moins de contrôle: Vous avez moins de contrôle sur les paramètres d’installation.
- Peut être plus lent: Le chargement de l’interface graphique peut ralentir légèrement l’installation.
- Nécessite plus de ressources: L’interface graphique consomme plus de mémoire que le mode texte.
Pourquoi recommander le mode texte ?
Pour la majorité des installations de serveur, le mode texte est fortement recommandé. Voici les principales raisons :
- Contrôle: Le mode texte offre un contrôle total sur l’installation. Vous pouvez personnaliser chaque aspect du système, comme le partitionnement du disque, la configuration du réseau, ou encore l’installation des packages.
- Rapidité: L’installation en mode texte est généralement plus rapide, ce qui est particulièrement avantageux pour les serveurs.
- Sécurité: En évitant les interfaces graphiques, vous réduisez la surface d’attaque potentielle et améliorez la sécurité de votre système.
- Flexibilité: Le mode texte vous permet d’automatiser l’installation en utilisant des scripts, ce qui est très utile pour déployer plusieurs serveurs identiques.
En résumé, si vous recherchez un maximum de contrôle, de flexibilité et de rapidité, le mode texte est le choix idéal pour installer Ubuntu sur votre serveur. Si vous êtes débutant et que vous préférez une interface plus intuitive, vous pouvez commencer par le mode graphique, mais il est fortement recommandé d’apprendre les bases de la ligne de commande pour pouvoir gérer votre serveur efficacement à l’avenir.
- Commandes clés :
sudo apt update
: Met à jour la liste des paquets disponibles.sudo apt upgrade
: Met à jour les paquets installés.sudo apt install <nom_du_paquet>
: Installe un nouveau paquet.sudo useradd <nom_utilisateur>
: Crée un nouvel utilisateur.sudo passwd <nom_utilisateur>
: Modifie le mot de passe d’un utilisateur.
- Configuration du réseau : Expliquer comment configurer l’adresse IP, le masque de sous-réseau, la passerelle par défaut.
- Partitionnement du disque : Expliquer les différents types de partitionnement (GUID, MBR) et recommander une configuration adaptée.
- Installation du bootloader : Indiquer l’importance du bootloader (GRUB) et comment le configurer.
Étape 4 : Première connexion
- Accès SSH :
Comment se connecter en SSH à un serveur Ubuntu
SSH (Secure Shell) est un protocole cryptographique permettant de se connecter à distance à un serveur. Il est couramment utilisé pour administrer des serveurs Linux, comme les VPS Ubuntu.
Prérequis :
- Un client SSH:
- Sous Linux/macOS: Un terminal est généralement suffisant.
- Sous Windows: Vous pouvez utiliser des clients SSH comme PuTTY, OpenSSH pour Windows, ou le terminal intégré à Windows 10 (à partir de la version 1803).
- Les informations de connexion:
- Adresse IP ou nom de domaine du serveur: C’est l’adresse à laquelle vous allez vous connecter.
- Nom d’utilisateur: Le nom d’utilisateur que vous avez créé sur le serveur.
- Mot de passe ou clé SSH: Le moyen d’authentification.
Procédure :
-
Ouvrir un terminal:
- Sous Linux/macOS: Appuyez sur Ctrl+Alt+T.
- Sous Windows: Lancez votre client SSH préféré.
-
Taper la commande suivante:
Bashssh nom_utilisateur@adresse_ip
- Remplacez
nom_utilisateur
par votre nom d’utilisateur sur le serveur etadresse_ip
par l’adresse IP ou le nom de domaine de votre serveur. - Exemple:
ssh root@192.168.1.100
- Remplacez
-
Entrer le mot de passe:
- Vous serez invité à entrer le mot de passe associé à votre compte utilisateur.
Exemple avec PuTTY sous Windows:
- Hôte: Entrez l’adresse IP ou le nom de domaine du serveur.
- Port: Laissez la valeur par défaut (22).
- Authentification: Choisissez « Authentification par mot de passe ».
- Catégorie: Cliquez sur « SSH » puis sur « Auth ».
- Parcourir: Sélectionnez votre clé privée si vous en utilisez une.
- Ouvrir: Cliquez sur « Ouvrir ».
Utilisation d’une clé SSH (recommandé):
L’utilisation d’une clé SSH est plus sécurisée que l’utilisation d’un mot de passe. Pour générer une paire de clés et la configurer, consultez la documentation officielle d’Ubuntu ou de votre client SSH.
Conseils supplémentaires:
- Configuration sans mot de passe: Pour une connexion automatique sans avoir à saisir le mot de passe à chaque fois, vous pouvez utiliser des clés SSH.
- Sécurité: Assurez-vous d’utiliser un mot de passe fort et de désactiver l’authentification par mot de passe si vous utilisez des clés SSH.
- Tunnel SSH: Pour sécuriser des connexions à d’autres services (comme un serveur MySQL), vous pouvez utiliser un tunnel SSH.
Une fois connecté, vous pourrez exécuter des commandes sur le serveur comme si vous y étiez physiquement.
Exemple de commande pour vérifier la version d’Ubuntu:
Bashcat /etc/lsb-release
Pour plus d’informations, consultez la documentation officielle d’Ubuntu: https://doc.ubuntu-fr.org/ssh
- Un client SSH:
- Configuration initiale : Mettre à jour le système, installer les mises à jour de sécurité, configurer le pare-feu.
Étape 5 : Configuration avancée (optionnel)
- Installation d’un bureau graphique : Installer un environnement de bureau (GNOME, KDE, XFCE).
- Configuration d’un serveur web : Installer Apache, Nginx, et les bases de données (MySQL, PostgreSQL).
- Configuration d’un serveur de messagerie : Installer Postfix, Dovecot.